ISLANDE 2ème Part

Journée 7 : 06 juin 2017

Godafoss-Le site de Myvatn

( 128 km ) 1h 47

Godafoss

lac Myvatn

9h00 Nous commencons la journée par Goðafoss, "la chute des dieux"liée pour l'éternité à un tournant de l'histoire de l'Islande.

Après avoir contribué à la conversion des Islandais au christianisme en l'an mil, le gardien de la loi aurait jeté les statues des dieux de l'ancienne religion viking abandonnée, dans ces impressionnantes chutes d'eau lors de son retour chez lui. Nous nous approchons au plus près de la cascade sur la berge Ouest , ce n'est pas la hauteur de 12 mètres de cette cascade qui nous impressionne mais sa largeur de 30 mètres et sa forme en fer à cheval.

GODAFOSS

Puis nous reprenons la route n°1. Le paisible lac Mývatn, entouré de paysages à la beauté brute nous attend.Malheureusement il pleut, la visibilité est très mauvaise et nous sommes entourés par de petits moucherons qui, curieusement ne nous piquent pas.

10h40 Nous nous arrêtons à l'office de tourisme de Reykjahlid pour récupérer une carte détaillée du secteur. Le lac est l'un des plus grands d'Islande, c'est un véritable catalogue de phénomènes volcaniques surprenants, propices à toutes les légendes. On raconte d'ailleurs que le lac fut formé par le diable en urinant.

Nous décidons ensuite de faire le tour de Myvatn en commençant par le nord du lac.

10h55 Nous commencons la journée à la grotte de Grjotagja. C'est une cave créée par une fissure dans la croûte terrestre.L'endroit n'est pas franchement rassurant avec quelques panneaux qui vous mettent dans l'ambiance. Du genre : « Allez-y, mais faudra pas se plaindre de se faire fracasser le crâne par un caillou de 2 tonnes. »Mais nous aimons l'imprévu...Et puis après tout nous avons autant de chance de gagner au « loto »que de prendre le plafond de cette grotte sur la tête, alors nous y pénétrons malgré tout. Une fois à l'intérieur nous sommes surpris par la transparence d'une eau d'un bleu intense. L'endroit est paisible et ce fut un lieu très populaire jusqu'à l'éruption du volcan Krafla entre 1975 et 1984, ce qui a élevé la température de l'eau. Aujourd'hui la température est redescendue à environ 50°,et chute d'un degré par an.

GRJOTAGGIA

Ensuite nous découvrons les paysages lunaires de Hverfjall. Nous effectuons l'ascension du mont ce qui est pour nous une expérience inoubliable. Mais en raison des conditions météo déplorables nous sommes contraints de faire demi-tour.

13h00 Nous oublions le temps parmi les coussins de lave et les colonnes sombres de Dimmuborgir, où Satan aurait atterri après avoir été chassé du paradis par dieu... !l y a de nombreux champs de lave en Islande, mais aucun ne ressemble à Dimmuborgir. Les formations que nous pouvons admirer dans ce champs sont énormes et complexes. Elles ont inspirées de nombreuses histoires et légendes à propos de trolls et d'elfes. C'est assez incroyable jusqu'où la randonnée peut nous mener, ça nous mène à des endroits qu'on aurait jamais imaginés.Nous choisissons le circuit balisé en rouge nommé le cercle de l'église d'une longueur de 2,3 kilomètres ce circuit nous mène en 1h00 vers une des formations les plus connues, l'église.

DIMMUBORGIR

15h00 Puis nous continuons notre route jusqu'à la forêt de Hòfði. C'est toujours étonnant de tomber sur une forêt en Islande, surtout ici, dans un paysage aussi désertique. Par un heureux hasard le chemin que nous empruntons nous conduit en une vingtaine de minutes vers une curiosité géologique assez unique, Kalfastrandavogar, des piliers de lave qui sortent de l'eau.

KALFASTRANDAVOGAR

16h00 Nous faisons un arrêt à Skùtustaðir, pour faire une mini balade au milieu des pseudo cratères.Ces pseudos-cratères se sont formés lorsque la lave a coulé sur un large lac, précurseur du lac de Myvatn , bloquant des sédiments mouillés dessous.Mais la ballade sera de courte durée en raison du froid et de la neige mêlée à la pluie qui décidément ne s'arrête pas de tomber.

SKUTUSTADIR

21h00 Après tous ces efforts, nous retournons à notre Guesthouse de laugar.

Journée 8 : 07 juin 2017

Le site de myvatn-Dettifoss-Selfoss

Hverir

Krafla viti

Leirhjukur

Dettifoss

Selfoss

8h00 Départ en vue de la poursuite de la découverte de la région de Myvatn

9h00 Nous commençons en nous rendant sur le site de Hverir. Ici, l'odeur de soufre est très forte et on peut se rendre compte de l'activité souterraine par les différentes manifestations géothermiques. A cause de ces émanations de sulfure il est conseillé de ne pas y rester plus d'1 heure … Nous voilà prévenus !

HVERIR

Dans ce lieu nous avons l'impression de nous trouver sur une autre planète avec tous ces évents de vapeur, ces fumerolles, ces sources chaudes colorées et de la boue bouillonnante.C'est une symphonie de couleurs avec le gris des bains de boues bouillonnantes et le rouge et l'orange de la terre alentour. Peut-être un avant goût de notre prochain voyage à Yellowstone aux états unis qui sait ?

Hverir n'est pas très étendu mais il offre différentes structures très proches les unes des autres et nous avons à l'arrière plan une magnifique vue sur la masse foncée de la montagne Namajfall.

11h30 Mais le plus beau est au-delà : le petit cratèreViti (« enfer »), formé par le volcan Krafla, renferme un extraordinaire lac d’un vert jade laiteux.

KRAFLA-VITI

Edith décide de retourner à la voiture car nous retrouvons le même mauvais temps de la veille. Je persiste et continue seul le tour du cratère mais cette foutue neige redouble de vigueur, il ne sert à rien d'aller plus loin car la visibilité se limite à quelques dizaines de mètres, je reviens donc à mon tour à la voiture. On en profite pour casser la croûte et par miracle le soleil apparaît nous passons de l'hiver à l'été en l'espace de quelques minutes...Eh oui c'est comme ça en Islande !

Nous nous rendons ensuite dans la zone volcanique de Leirhnjùkur où on a vraiment l'impression de se trouver dans un barbecue géant! Ici on ressent la puissance de la nature...les couleurs, la fumée qui sort en sifflant hors de la terre, c'est vraiment un lieu surréel...

LEIRHNJUKUR

Le chemin passe au milieu de la lave encore noire et par endroits on peut même voir de la fumée s'échapper d'entre les pierres, l'effet est saisissant.

Après seulement 100 mètres de marche, nous sommes dans l'ambiance, la scène autour de nous devient post-apocalyptique avec des couleurs surprenantes. Pas besoin de nous pousser pour qu'on avance, on a hâte de découvrir la suite...!

Nous prenons garde à rester sur le chemin balisé et à ne pas nous égarer sur la zone géothermique au risque de cramer les semelles de nos chaussures ou de finir dans la marmite. Ce lieu est vraiment incroyable...Il ne faut absolument pas le manquer et surtout il faut aller jusqu'au bout en ne se contentant pas seulement du petit lac d'un bleu laiteux.

16h00 nous sentons la terre gronder sous nos pieds lorsque nous arrivons près des chutes les plus puissantes d'Europe, Dettifoss, dont les vapeurs sont visibles à plus d'un kilomètre, Les eaux s'abattent dans un fracas assourdissant au sein d'un petit amphithéatre d'orgues basaltiques, projetant leurs embruns à la ronde.

DETTIFOSS

Source: Flickr

On emprunte un sentier pour contempler la cascade de Selfoss qui n'est pas aussi puissante que Dettifoss mais elle est en forme de fer à cheval avec de nombreuses chutes tout autour.

SELFOSS

Source: Flickr

Nous regagnons la route circulaire n°1 pour terminer notre visite du site de Myvatn aux Myvatn Nature Baths, appelés aussi Jarbodin, ils sont situés dans une zone géothermique à l'ouest de la zone de Hverir et à l'est de la fissure de Gjrotagja.

MYVATN NATURE BATHS

Source: Flickr

Les Nature Baths de Myvatn sont ouverts depuis 2004.

L'eau contient une grande quantité de minéraux et est parfaite pour se baigner.

Sa composition chimique naturelle empêche la végétation et les bactéries non-désirables d'y prospérer.

Quand elle arrive à la surface l'eau a une temperature de 130°C mais celle du lagon de Myvatn est refroidie et a une température comprise entre 36 et 40°C.

Retour pour la deuxième nuit consécutive à notre guesthouse de Laugar

Journée 9 : 08 juin 2017

Húsavík.

( 322 km ) 4h 23

07h45 Départ pour Husavik, Situé sur l'océan Arctique, ce port de pêche fut l'un des premiers lieux occupés par les Vikings en Islande.

Nous sommes toujours à la recherche de petites bébêtes et on a un petit faible pour les baleines . Nous espérons aujourd'hui prendre notre revanche sur les baleines que nous n'avons pas vu à Tadoussac, dans un brouillard à couper au couteau, alors que la probabilité d'en rencontrer était de 90%. Nous avons donc déjà essayer...Mais avec les baleines, on ne se dit jamais « c'est assez ». Et en Islande nous avions coché Husavik.

Au Nord de l'Islande, à Husavik, l'une des plus grande villes du pays, on s'y connaît en cétacés et la ville est considérée comme la capitale de l'observation de ces mammifères marins. Ici on est simplement amis des baleines. Jamais les pêcheurs d'Husavik n'ont lever le harpon sur les baleines à bosse, les baleines de Minke et les baleines pilote qui viennent à la belle saison se faire dorer la caudale et pour engloutir du plancton.

08h30 Nous nous présentons au kiosque d'embarquement de North Sailing pour la croisière de 09h00.

Mais bientôt deux idées se télescopent dans ma petite tête :

« Voir des cétacés faire des sauts périlleux doit être un spectacle unique et inoubliable, on ne peut pas rater ça ! ».ET« ça va être un bel attrape touristes et on va se faire avoir » Bon de toute façon cette excursion est incluse dans le forfait de notre voyage et ma 1ère idée n'avait aucune chance de perdre étant donné ma forte envie de voir les baleines.

Nous embarquons donc rapidement.Trois heures de croisière au menu.

Husavik s'éloigne dans notre dos.

Et puis la « chasse » commence. Le capitaine de sa voix criarde annonce : « Oh look ! Lots of birds feeding» ( beaucoup d'oiseaux qui se nourrissent »... il l'a dit bien une vingtaine de fois). A Minke whale at four hours ( une baleine de Minke à quatre heures !)

Déjà que je m'embrouille avec ma toquante, le temps de traduire dans ma petite tête et de me retourner la baleine a déjà replongé.

La réussite de cette croisière est mitigée, nous avons vu quelques «psschitt!»,La queue d'une baleine. Mais surtout nous nous sommes fait ballotés par une mer bien formée avec une houle prononcée et de fortes vagues à tel point qu'Edith n'a pu s'empêcher de nourrir les baleines avec son petit déjeuner ! ....Mais pour nous faire oublier cette chasse à la baleine un peu ratée le croisiériste nous offre un beignet et un chocolat chaud. Il est presque midi nous rentrons au port d'Husavik.

Si Husavik est célèbre pour ses baleines il y a aussi une église qui fait partie des plus belles d'Islande.

13h30 Après avoir regagné la route circulaire n°1 nous filons tout droit vers Egilsstaðir, nous avons encore beaucoup de kilomètres à faire mais ce n’est pas pour cela que nous n’allons pas profiter des superbes paysages volcaniques que nous offre cette région et qui n'attendent qu'une chose d'être découverts... !

Ce champ de lave nous semble infini, sa seule limite c'est notre imagination. la route n°1 nous fait découvrir une merveille après l'autre, séparées par des kilomètres de solitude absolue.

Dans la soirée nous arrivons à Egilsstadir et dégustons un délicieux plat de poisson dans un café de la ville

Journée 10 : 09 juin 2017

Autour du lac lögurinn et Borgarfjordür

Hengifoss

Borgarfjodur

Les macareux de Borgarfjordur

Après une dizaine de jours en Islande nous avons posé nos valises dans une Guesthouse à 10 kilomètres au Sud Egilsstadir. Nous avions biffé sur notre liste de sites à visiter un endroit pas très connu, hors des sentiers battus, Borgarfjordur.

08h00 Nous sommes partis tôt le matin par la route 94.Situé au Nord-Est de l'île, Borgarfjordur se mérite. Mais la route 94 qui y mène est vraiment splendide et se transforme en piste dès les premiers kilomètres.

Nous découvrons bientôt devant nous la mer du Gröenland.

Finalement après une bonne montée,une vision tout à fait surréaliste s'offre à nous.

Entre les ravins vertigineux plongeant dans la mer et les traces de glissements de terrain récents, le pilotage suppose des nerfs d'acier...Pour les éprouver encore un peu plus on ne peut pas nous empêcher de penser au fantôme nommé Naddi qui hantait autrefois cette route, attaquant tous ceux qui s'y aventuraient. Nous basculons de l'autre côté de la montagne, nous apercevons Borgarfjordur Eystri et à l'entrée, une splendide maison typique Islandaise.

BORGARFJORDUR

Borgarfjordur Eystri est un paisible village de pêche d'une petite centaine d'habitants. C'est un bon point d'observation des oiseaux marins. Il est environné de montagnes de rhyolite colorées.

En poursuivant plus loin et en dépassant le village jusqu'à un petit port charmant au bout duquel se trouve une pointe où la route s'arrête. C'est simple nous n'irons pas plus loin.

Satisfaits mais pas rassasiés de notre première rencontre avec les macareux aux falaises de Latrabjarg dans le Nord-Ouest nous souhaitions en voir d'autres. Et là nous sommes comblés, les macareux se comptent par centaines et le grand intérêt par rapport à Latrabjarg c'est qu'on peut les voir pêcher, nager et les voir de très près.

Dommage que les touristes d'Hurtigruten, déguisés en pingouins rouge aient envahis les lieux. Il faudrait interdire ce tourisme de masse dans ces petits bouts du monde pour préserver leur authenticité. Et ces paquebots de croisière qui polluent la beauté des paysages...Voilà c'est dit...Un petit coup de gueule ne fait pas de mal !

12h30 Nous sommes de retour à Egilsstaðirqui, en dépit de ses quelques mille six cent habitants, constitue la principale ville de cette région. Située à l'intérieur des terres, elle tire son origine d'une ferme fondée à l'époque de la colonisation.

Puis, nous nous sommes rendu au plus près de la cascade Hengifoss. Nous entamons la balade et la montée est raide.

HENGIFOSS

Cette cascade est haute de 118mètres, la falaise de laquelle elle se jette est en basalte et parsemée de strates d'argile rouge.

De là-haut on profite un maximum de la superbe vue sur le lac Lögurinn et l'on a beau scruter l'horizon nous n'avons pas vu Lagarfljot, le cousin de nessie en Ecosse, un monstre qui hanterait encore le lac.

Nous terminerons par la grande forêt de Hallormsstadur.

Nous revenons à Egilsstaðir pour manger un peu, le beau temps réapparaît et les températures remontent. La venue du soleil est une vraie chance car il restera avec nous pendant ttraversée des fjords

Journée 11 : 10 juin 2017

Les fjords de l'Est

Faskrudsfjodur

Stödvarfjodur

8h00 Nous nous mettons en route pour la traversée des fjords de l'Est,

09h30 Nous arrivons à Reydarfjördur, ville industrielle avec son usine d'alluminium elle est assez sinistre, pas question de s'éterniser ici.

Quel contraste en continuant le long de la rive sud du Reydarfjördur, les paysages sont fantastiques particulièrement lorsqu'on approche de Vattarness.

VATTARNESS

10h45 Nous faisons ensuite un petit arrêt à Fáskrúðsfjöður, le plus français des villages islandais.En effet ce sont les pêcheurs français qui ont bâtis Fáskrúðsfjöður,aujourd'hui les panneaux des rues du village portent le double affichage (français/islandais) et un musée commémoratif consacré aux pêcheurs Français a été ouvert.

FASKRUDSFJÖRDUR

Aujourd'hui c'est la fête des pêcheurs et on nous offre un délicieux Hot dog avec la possibilité de faire une mini-croisière sur...un bateau de pêche bien sur !

13h10 Par la suite, on atteint la ville de stodvarfjordur, nous découvrons le petit musée de Petra , une Islandaise qui expose différentes pierres et roches qu'elle a elle même ramassées.

STOVARFJORDUR

14h30 Nous arrivons à Djupivogur, petite ville très pittoresque, avec son petit port et ses maisons colorées.

DJUPIVOGUR

16h15 7km avant Höfn, juste après la sortie d'un tunnel nous bifurquons à gauche sur une route non revêtue qui nous conduit vers la plage de Stokkness d'où nous avons une vue sur la montagne Vestrahorn. Avec sa forme particulière et ses pentes raides qui se jettent dans un lagon et une plage de sable noir, c'est une des montagnes les plus photogéniques d'Islande.

VESTRAHORN

18h00 Arrivée à Höfn

Journée 12 : 11 juin 2017

Jökulsarlon et Skaftafell

( 277 km ) 3h 19

Jökullsarlon

Skaftafell

Fjadrargljufur

Jökulsárlón

Visiter l’Islande sans voir le Jökulsárlón, c’est un peu comme aller à Londres et snober Tower Bridge, aller à Paris et esquiver la Tour Eiffel, se rendre à Néchin en Belgique sans voir un exilé fiscal… Bref !...Un incontournable.

Donc, ce matin c’est l’objectif du jour, après notre petit déjeuner islandais traditionnel. Nous nous mettons en route, des chevaux Islandais valent bien un petit arrêt.

9h00 Ensuite place au Jökulsarlon, qu’il est impossible de manquer. En effet, la route 1, la route circulaire, passe carrément au-dessus du lac formé par le Vatnajökull, la calotte glaciaire la plus volumineuse d’Europe. Représentez-vous un glaçon de la taille de la Corse. 10% de la surface de l'Islande ! Alors que le temps ne s’arrange pas – du genre brouillard et bruine – , nous arrivons sur le site, qui a servi de tournage pour deux James Bond, Batman Begins et Tomb Raider.

Il est facile de stationner la voiture au bord du lac au pied du glacier. Les blocs de glace, qui vont du blanc au bleu foncé, en passant par le turquoise, dérivent tranquillement, tandis que les sternes, les eiders et les goélands se baladent au sein de ce tableau assez irréel. Avec ce temps-là, tout ça prend des airs de fin du monde.

JÖKULSARLON

Nous décidons de quitter le site. La plage de sable noir, de l’autre côté de la route 1, offre aussi un spectacle extraordinaire. Des glaçons de toutes les formes dérivent vers la mer et s’échouent sur le rivage.

Après s'être frotter au Jökulsárlón, on peut contempler l’un de ses petits frères, le Fjallsárlón. Une version miniature qui, à défaut d’être aussi impressionnante, a le mérite d’être légèrement à l’écart de la route 1. Donc beaucoup moins courue des touristes. Mais gare au vent très violent qui nous bouscule...

FJALLSARLON

Puis nous nous rendons au parc naturel de Skaftafell, vaste étendue sauvage émaillée de trois glaciers, extensions de la calotte glaciaire du Vatnajökull, qui s'étend sur un dizième du territoire islandais, et qui recouvre plusieurs volcans très actifs. L'une de ces impressionnantes langues glaciaires est facilement accessible à pied.

12h00 Après avoir manger et récupérer un plan, nous commençons notre marche en douceur avec la balade qui mène à la belle cascade de Svartifoss, qui reste visiblement le coin préféré des visiteurs. Belle revanche pour nous, cette fois il n'y aura pas une goutte de pluie ! L'eau chute de 20 mètres dans un amphithéâtre de colonnes de basaltes.

SVARTIFOSS

Dans la soirée nous redescendons ensuite vers Un canyon enchanté répondant au nom imprononçable de Fjadrargljufur. Néanmoins, il s’agit de l’un de nos meilleurs souvenirs oculaires de notre voyage en Islande. Et pourtant, la concurrence est rude. Donc, à quelques kilomètres de Kirkjubaerklaustur, nous tournons à droite sur la F206 direction Lakki et après avoir dépassé la ferme Hunkubakkar à environ 2 km et demi, nous trouvons un parking ( bondé) . Détail important en Islande, toutes les voitures peuvent s’y rendre. Pas de gué pour empêcher notre Hyundai 2 roues motrices d’arriver à destination. Une fois garés sur le parking, Il n’y a plus qu’à déguster. C’est un paysage féerique qui s'offre à nous à Fjadrarglujfur. Nous pouvons remonter tranquillement ces gorges, nous faire quelques frayeurs en avançant sur les pitons rocheux, admirer les trépieds de photographes téméraires, découvrir ce paysage venu d’ailleurs. Une entaille imprécise dans la roche sombre, des gorges qui s’élèvent peu à peu et un vert omniprésent. Un tableau de maître battu par les vents.

FJADRARGLUJFUR

Nous parcourons ensuite un champ de lave à n'en plus finir pour arriver enfin à notre guesthouse perdue au milieu de ce champ de lave.

journée 13 : 12 juin 2017

La côte Sud

( 184 km ) 2h 34

Reynisfjara

Dyrholaey

Skogafoss

Seljalandsfoss

8h00 Nous commençons par la jolie ville de Vík et son église perchée sur une colline.

Le pittoresque village de Vik est célèbre pour sa plage de sable noir et les aiguilles de basalte de Reynisdrangar dont les formes étonnantes et acérées ne sont pas sans rappeler les vieilles légendes de trolls pétrifiés par le soleil si chères aux Islandais.

VIK

REYNISDRANGAR

8h10 Nous nous rendons ensuite à Reynisfjara, une plage à proximité de Dyrhölaey, constituée de débris et d'alluvions volcaniques, où nous admirons les remarquables structures d'orgues basaltiques découpées dans la falaise.

REYNISFJARA

9h40 Nous ne pourrons pas comme prévu marquer un arrêt aux majestueuses falaises de Dyrhölaey car nous sommes en pleine période de nidification et l'accès à la réserve naturelle d'oiseaux marins est interdit. Nous nous contenterons d'admirer au loin ces hautes falaises de cent vingt mètres et constituées de tuf et de dolérite, elles sont les restes d'un ancien volcan marin que le rivage a rattrapé depuis.

10h40 Nous nous arrêtons à la cascade de Skógafoss, une chute d'eau en rideau de 60mètres de hauteur. D'après la légende il paraît qu'au fond de l'eau, sous la chute, se trouve le trésor de l'un des premiers colons d'Islande. Quand un jeune garçon voulut le retrouver, il ne réussit qu'à repêcher un coffre dont l'anneau a longtemps orné la porte de l'église avant d'être exposé au musée de Skogar.

SKOGAFOSS

A partir du haut de la cascade il est possible de faire une superbe randonnée sur le chemin de Skogafoss randonnée qui mène aux hautes terres de Thormosk et Landmmanalaugar. Mais faute de temps nous sommes obligés de faire demi-tour après avoir admiré la deuxième cascade.

14h30 Nous faisons ensuite un arrêt aux célèbres chutes d'eau de Seljalandsfoss qui se jettent du haut d'anciennes falaises marines à près de soixante-cinq mètres de haut. Un sentier permet d'accéder à l'arrière de la cascade permettant plusieurs point de vue moyennant une bonne douche froide. Attention ! Le sentier est très glissant...

SELJALANDSFOSS

En poursuivant notre route vers l'Ouest, nous passons à proximité de l' Eyafjallajökull, glacier sous lequel se situe le volcan dont la récente éruption d'avril 2010 a projeté dans l'atmosphère un nuage de cendres qui a gravement perturbé l'espace aérien européen durant plusieurs jours.

Suivant les conseils glanés sur la toile nous avons essayé d'atteindre un site très peu connu : Gjain. un canyon enchanteur. Mais malheureusement les derniers kilomètres sont interdits aux véhicules 2 roues motrices. Nous avons donc été obligés de faire demi-tour. Nous ne regrettons pas car ce détour nous a permis d'admirer de superbes paysages